Forum Mille Saisons

Bon j'ai du faire un rapport sur les défis auxquels étaient confrontés l'édition et nos chers journalistes (surtout anglo saxons en fait) adorent ce sujet : la révolution internet et l'e book.

JK Rowling a déjà dit qu'elle ne mettrait pas son sorcier dans ce format et de nombreux auteurs n'apprécient guère.

Qu'en pensez vous ?

Etes vous prêts à acheter un document non imprimés ?

Pour être tout à fait franc, non.
j'adore le support papier et je ne vois pas pourquoi je paierai pour télécharger un livre que je devrais ensuite imprimer et mettre en page par reliure. Le seul avantage qui apparaît serait de pouvoir l'imprimer en plusieurs exemplaires pour ses amis et sa famille, mais bon. de toute façon, je n'aime ni la lecture sur écran ni les paiements à distance...

Je n'ai pas l'impression que le public soit déjà prêt pour se genre de révolution. Moi en tout cas, ça ne me viendrait pas à l'idée.

juste pour les bouquins ou pour les textes en général ?
Je pense aux nombreux abonnements qui existent par exemple sur le site des échos ou du monde.

La relation entre un livre et son lecteur et plus "forte" qu'avec un journal ou un magazine. Ne serait-ce qu'à voir comment on balance son journal à la poubelle, au lieu de le poser réverencieusement parmi les autres dans les corbeilles ! Non j'éxagère !

Mais disons, que le format e-book m'intéresserait plus pour avoir des oeuvres facilement manipulables, un peu à la Wikipen, mais pas forcément pour les lire. Je clique sur tel chapitre, j'y suis, je regarde le paragraphe qui m'intéresse. Je n'ai pas à me soucier du taux d'humidité de la pièce ouù est le fichier .pdf ! je fais ctrl+F pour rechercher un passage ou autre !

Mais tout cela n'équivaut en rien le toucher du papier et la facilité de lecture d'un livre !

Par contre, de mon point de vue, de plus en plus de recueils type prose/poésie ou autre vont passer par ce format, car les passages à lire sont plus petits qu'avec des chapitres de 40 pages.

S'il s'agit d'abonnements à des "e-journaux" (ouh le vilain barbarisme!), la démarche est un peu différente. Le lecteur jettera généralement les vieux numéros qui ne l'intéressent plus et gardera ceux qui l'ont marqué ou qu'il veut faire lire. Pour des petites nouvelles en individuel pourquoi pas, mais l'édition papier propose déjà des petits formats à 2-3 euros, alors...

A mes yeux, internet n'est jamais qu'un immense kiosque à journaux et magazines. On est habitué à y lire des textes courts alors ça ne pose pas vraiment de problème pour un article ou même une nouvelle.

Mais dès qu'on entre dans le cadre du roman, il est évident qu'il y a une rupture. Nous garderons encore au moins une décénie cette culture de l'objet "livre". Il faudrait que la technologie permette un bien plus grand confort de lecture sur écran pour que ça change drastiquement.

Non.

C'est des conneries, ça marchera jamais.

c'est vrai que les e book pour les bouquins de cours ça pourrait être sympa... et moins chers...

Je crois que Amazon a prévu de vendre certains bouquins par chapitre. Disons qu'en faisant ce truc j'avais lu qu'il comptait le lancer aux US.
Au lieu d'avoir acheter un gros bouquin où tu ne lis que la page que ton prof veut absolument que tu lises, tu achètes ça... Bon c'est sûr pour l'auteur et l'éditeur c'est moins bien. MAis ça fait un peu penser aux cds avec le téléchargement d'un seul titre à la place d'acheter tout un album

En effet surtout que "Le monde" et "les échos", pour ne citer qu'eux, les profs comme les étudiants se doivent de les utiliser. Alors je dirais pourquoi pas.

je prefere largement un bon gros vrai livre ...


me parle pas de "e-bouquins" .. arg .. je defaille rien qu'avec cette idée *couic*

Ah le papier et la célèbre révolution Gutenberg

Mais il est certain que les progrès technologiques (venant notamment des recherches du MIT) ont été impressionnant ces dernières années.
Le e-book ne consiste plus simplement en un ordinateur de poche avec lecture sur écran, nous sommes à l'ère de l'encre électronique. Vous "tournez la page", et hop, fondu au noir, le texte change et se transforme (ils travaillent même à un support e-papier de plus en plus mince). Problème de batterie ? Pas vraiment, là aussi ça progresse: la page n'est alimentée que lorsque vous la tournez et qu'elle change le texte, ou que vous mettez "une note", etc. Sinon, le tout est "en veille" et c'est la lumière naturelle ou votre lampe qui se reflète sur l'écran, vous donnant à ce qu'il semblerait un confort de lecture similaire au papier, l'écran étant rétroéclairé.
Les e-book ont un écran en moyenne de 15 cm de diagonale et pèse dans les 300 grammes (soit moins qu'un livre de Luciole).
Avec tout ça, la possibilité de stocker beaucoup de choses. Il est certain que pour la lecture rofessionnelle/étudiante, cela offre de plus en plus d'attraits. Pour la lecture détente, il y a vraisemblablement ceux qui apprécieront l'objet livre, et ceux qui seront ravis d'avoir beaucoup de trucs (même s'ils ne lisent presque rien comme de nombreux bibliophiles ou téléchargeurs forcenés).
Pour l'instant, il y a une inévitable bagarre entre les formats pour savoir qui va avoir le monopole sur les téléchargements... ou si ils finiront par trouver un accord.
Normalement, les Echos proposent à leurs lecteur la version de leur journal disponible en e-book ce mois-ci:
http://www.lesechos.fr/epaper/inscription.htm
Je ne sais plus où j'avais lu que la documentation technique d'un porte-avions nucléaire, si on l'emmenait en format papier elle le ferait couler. C'est peut-être exagéré mais cela révèle l'intérêt du e-support.

Alors vous êtes e-tentés ?

Personnellement, même gratuit, je ne le lirai pas entièrement! Et payant ? Je ne lui accorderai pas même un regard...
La lecture sur écran est très difficile... Alors, vive les bouquins sur support papier !

Les e-books ne me posent pas de soucis. Si la littérature peut être accessible à certains de cette manière, pourquoi pas!
D'autant que certains lecteurs, malvoyants, ont besoin d'une écriture au minimum à 36, et les e-books pourraient leur permettre l'accès rapide à des ouvrages et non attendre leur réimpression au format souhaité.
Idem le format vocal des ouvrages n'est pas assez répandu.
Et dans les deux cas, ce sont des lecteurs potentiels qu'on oublie trop souvent.

Tout à fait raison! Ca permettrait des économies de papier importantes par ailleurs.
Néanmoins, pour ma pomme, je ne suis pas encore décidée à passer à l'e-book. Je pense que le côté tactile d'un bouquin, qui n'est pas restitué par l'e-book, y est pour beaucoup dans cette réticence.

Idem. Je ne suis moi non plus pas prête à passer aux e-book, je tiens trop à avoir un livre "en chair et en os" *euh... * entre les mains. C'est un régal de pouvoir tourner les pages.

En revanche, en ce qui concerne les journaux, je ne suis pas choquée. Je me balade souvent sur les sites internet des journaux anglais pour lire quelques articles en ligne. Disons alors que je peux admettre la lecture sur écran... à condition qu'elle soit courte.

Tant que le confort de lecture ne sera pas amélioré, les e-bouquins c'est niet pour moi. Je bosse toute la journée sur ordinateur, j'ai mal aux yeux et à la tête quand je rentre chez moi le soir (merci les quadrillages Excel ), alors ce n'est pas pour me remettre à lire sur écran quand je suis au lit.

Je plussoie! Lire sur un écran me fatigue énormément les yeux.
Et puis, j'aime aussi l'objet "livre". La couverture, les pages, l'odeur et l'aspect du papier... alors qu'un écran me laisse froide.
Je comprends pour le gain de place. Mais reste que... je reste dubitative. Mon argument contre n° 1 étant les yeux. Déjà que les soucis visuels se multiplient à cause de l'usage plus important de l'ordinateur, avec les ebooks ça va donner quoi? une population de taupes au champ visuel périphérique limité?

Ah, les bouquins et les e-book
la grande contradiction de l'ecologiste ^^
parce que perso, j'aodre l'objet livre, et pis parce que dès que je vois un texte un peu long sur le net, en général je fais "chauve qui peut!" alors bon.
je suis pas prête de passer au format électronique

Mon côté écolo me fait culpabiliser quand je pense à la montagne de papier que dévore l'édition; je n'ai pas d'amour particulier pour le livre en tant qu'objet; mais franchement, j'ai énormément de mal à lire des documents longs sur écran. Pour moi la nouvelle forme du livre, c'est plutôt l'audio book! En ce moment quand j'en ai enfin terminé avec mon ordi, j'éteins les lumières, je l'installe dans mon canapé et *j'écoute* quelques textes courts. C'est vraiment un luxe incroyable de se faire lire une histoire!