Forum Mille Saisons

Pour survivre ?

ce qui m'a poussé à écrire si sèrieusement c'est mon rêve de pouvoir un jour réalisé un film de fantasy ou du moins d'en écrire le scénario, restons dans nos cordes...
et pis aussi le fait de voir Le Seigneur des Anneaux au cinéma... et pis ben sinon c'était de voir que j'avais de l'assurance en écrivant et l'energie pour le faire

Moi je voudrais pas que mon roman soit adapté au cinéma...

Freddajo a écrit :

Alsphère a écrit :ce qui m'a poussé à écrire si sèrieusement c'est mon rêve de pouvoir un jour réalisé un film de fantasy ou du moins d'en écrire le scénario, restons dans nos cordes...
et pis aussi le fait de voir Le Seigneur des Anneaux au cinéma... et pis ben sinon c'était de voir que j'avais de l'assurance en écrivant et l'energie pour le faire

Moi je voudrais pas que mon roman soit adapté au cinéma...

C'est différent. Alsphère, tu es à mon idée plus réalisatrice/scénariste qu'auteure !
L'exercice est + ou - le même mais le but largement différent. :)

Ca a commencé en voulant impressionner les profs de français au collège... et puis après... Je crois que je ne pourrais pas me passer d'écrire. Mon ordi est mort depuis une semaine et je suis toute énervée. C'est dur sans l'écriture...!

parce que je trouve que c'est une passion qui réuni et isole.. c'est une passion qui prend vie, en clair c'est à la fois une envie irrésistible et un besoin cohérent avec ma personnalité..

Pour ma part, ça s'est fait de manière assez atytpique. "c'est pas l'homme qui prend la plume, c'est la plume qui prend l'homme"

Lyéen, j'étais nul en frnçais, incapable de sortir une dissert de plus de 3 pages. Une vraie tare (pas une seule fois la moyenne en 3 ans de Lycée ! ).

A côté de cela, j'adorais raconter des histoires. J'ai commencé les Jeux de rôles à 11 ans (faites le calcul du nombre d'années) puis, étudiant, je me suis mis au Grandeur Nature et à son organisation. Au fur et à mesure de nos créations, je me suis rendu compte que ce qui me plaisait le plus était la rédaction des backgounds des persos. C'est à cette époque que je me suis mis à beaucoup lire.

Lorsque j'ai constaté que chaque personnage qui sortait de ma plume faisait 15 pages et que chacun constituait une nouvelle dont seule la fin manquait, j'ai réalisé que c'était devenu un vrai travail de narration et que la création ludique était secondaire.

Ce jour là, j'ai assumé mon choix, allumé mon ordinateur, ouvert Word et écrit les premières pages de mon roman aujourd'hui en cours de finition.

^D'une part parce que c'est un véritale plaisir
pour faire partager mon imagination
ne pas oublier tout ce qui peut sortir de mon petit crane de moineau (ou de poisson rouge )
pour pouvoir se plonger soit meme dans le reve , créer le monde qui n'éxiste pas , et s'évader un peu
et puis pour CONQUERIR le monde !

Parce qu'il me faut un monde que j'ai moi-même créé pour pouvoir m'y réfugier.
Parce que le monde réel est trop cauchemardesque pour pouvoir y vivre à plein temps.

bah je crois que ça arrive à tous de lire un livre qui nous déçoit. Mais il faut se dire que nous n'avons déjà pas les mêmes goûts.

Par exemple je connais une personne qui déteste Terry Pratchett. J'ai voulu lui faire lire "le faucheur" il a lu dix pages et c'est bien. Autant dire aussi que cette personne ne lis que des vers et donc elle s'est demandée pourquoi Terry avait été publié. Moi je lui ai dit que j'aimais et que je n'avais pas le même point de vue qu'elle.
Donc avant de dire "pourquoi lui et pas moi?" il faut se dire que seul les bon livres sont édité ( génralement) pas les répétitions ou parodies de grands classiques. voilà.

Il m'est arrivé de ne pas finir des livres... soit je n'accrochais pas le style ou le récit (dans ce cas ça venait vraiment de moi). Soit j'ai vraiment trouvé le livre mauvais, mais c'est très subjectif, n'est-ce pas ?

Oliv a écrit :force est de constater que l'écrivain n'est pas une rock-star qui peut "lever de la gonzesse" (pardonnez-moi, mais je ne vois pas de meilleure expression pour ce que je veux décrire) uniquement en parlant de son dernier roman au cours d'une séance de dédicaces.

Je ne nie pas que ce peut être difficile...

Oliv a écrit :Je suis persuadé que rares sont les hommes ici présents à avoir pu séduire une femme en se présentant comme écrivain.

Étrange !

Force est de constater aussi que les écrivains sont rarement très beaux gosses...

Hmmm, plusieurs fois par le passé, des lecteurs hommes se sont enflammés pour moi au travers de mes écrits et du simple fait que j'étais publiée, car cela les faisait rêver. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient en plein dans le fantasme écrivain = personne qui passe à la télé chez Pivot, qui signe des autographes, tout ça. C'était très glamour à leurs yeux, et ces midinettes au masculin pensaient que ma célébrité (totalement inexistante en réalité) allait les faire entrer de plein pied dans le cercle des VIP.

Bon, c'était voici une bonne dizaine d'années, le fantasme de l'crivain médiatisé s'est pas mal désagrégé dans les esprits, c'est mieux une candidate de la Star Ac'

Sinon, pourquoi est-ce que j'écris ?

Probablement parce que je suis très secrète pour tout ce qui me tient vraiment à coeur, que je ne sais pas en parler, pas même à ma famille, sauf au travers de l'écriture. Parce que la création me permet de ne pas me foutre en l'air, et de sublimer mes humeurs (positives comme négatives). C'est le seul moyen que la vie m'a donné pour communiquer sincèrement avec les autres, et chaque texte est un morceau de chair enclos dans une bouteille jetée à la mer. D'où l'importance du partage, à tous les niveaux.

J'aurais dû être autiste (et même plutôt trois fois qu'une), m'a dit un jour un psy. Mais l'écriture, commencée à l'âge de 7 ans, durant une période très critique... L'écriture m'a sauvée.

C'est aussi une façon de se poser à soi-même des questions existentielles et d'y apporter toute une palette de réponses.

Roland Vartogue a écrit :Force est de constater aussi que les écrivains sont rarement très beaux gosses...

C'est sur que si c'est un autoportrait que tu as mis en avatar

Désolé, c'était trop tentant. Je

La prochaine fois que je vais en forêt avec un costume médiéval et un bâton, je me fais un autre avatar, c'est promis...

(Mais entre nous, je vois pas ce que je pourrais choisir de plus noble comme emblème qu'un phacochère)

EDIT - Et avant que ça ne dérive en flood, je vais répondre au sujet concernant mon propre cas.

J'écris parce que c'est ce que je sais faire de mieux et que je veux que ce petit talent dont on m'a doté soit mis à profit d'une façon ou d'une autre.
J'ai connu le plaisir très particulier que l'on a lorsqu'on lit chapitre après chapitre d'un bon livre en oubliant l'heure tardive, j'ai eu la chance de parcourir des bouquins dont je me rappelle même l'odeur du papier tant l'expérience de leur lecture avait été forte et j'ai connu des personnages imaginaires qui m'ont autant marqué que des gens que j'aurais cotoyés pour de bon.
C'est ce genre de cadeau que je veux transmettre à des lecteurs maintenant avec ma propre voix, mes propress personnages, mon propre univers.

Roland Vartogue a écrit : j'ai eu la chance de parcourir des bouquins dont je me rappelle même l'odeur du papier

Et c'est souvent que tu snifes tes livres ?

parce que ça te marque pas l'odeur du papier, toi? tsssss insensible...

Nul besoin de "sniffer" certains livres qui ont vraiment une odeur particulière. J'ai souvenir de certaines versions poche du Seigneur des anneaux qui sentaient vraiment le vieux papier. Pour moi cette odeur évoque la Terre du milieu plus que n'importe quelle autre.

Mais voila que je dérive à nouveau, alors je dirais que se mettre à écrire soi-même c'est - selon moi - comme vouloir apprendre à devenir magicien après avoir été émerveillé par un tour particulièrement réussi...

J'écris pour me soulager. " Je n'écris pas pour laisser quelque chose derrière moi, mais pour soulager ma souffrance. ", citation de Gao Xingjian.
L'écriture permet de m'aider, me rassurer, mettre des mots sur ce que je ressens.