Soigner son perfectionnisme
Soigner son perfectionnisme
Avez-vous un conseil pour guérir cette maladie qui me bloque dans l'écriture ?
N'en ayant jamais été atteint (en bien ou en mal d'ailleurs), je ne puis que compatir. :) Je dirais que le meilleur moyen serait d'avoir de bons retours sur tes textes, afin que tu puisses te rendre compte qu'ils sont bons (s'ils le sont, bien sûr ). Parce qu'effectivement quand on est perfectionniste, je pense qu'il faut que quelqu'un (qui ait écrit quelque chose qu'on aime bien de préférence je dirais) d'extérieur nous dise quand on en fait trop...m'enfin comme je l'ai dit, j'y connais pas grand-chose, ce sont des p'tites idées^^
C'est en buvant une goutte d'eau que l'on se rend compte de sa soif.
Ouais, moi j'ai une idée.
Lis ce qui se vend le mieux en ce moment et tu verras (du moi je l'espère pour toi ) que tu es bien au-dessus du lot.
Puis si tu ne trouve rien dans les best sellers du moment, va voir Albert Camus... Il a vendu quelques millions de romans sans forcément faire de belles phrases
Vlà pour mon idée ! Bonne guérison.
Lis ce qui se vend le mieux en ce moment et tu verras (du moi je l'espère pour toi ) que tu es bien au-dessus du lot.
Puis si tu ne trouve rien dans les best sellers du moment, va voir Albert Camus... Il a vendu quelques millions de romans sans forcément faire de belles phrases
Vlà pour mon idée ! Bonne guérison.
- GabrielleTrompeLaMort
- Guerrière du Sud
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Hum, je vais paraître lourde mais... *chantonne* NaNoWriMo is heeeeere for yououououou *fin de la chansonnette*
En effet, pendant un mois, plus que la qualité, c'est la quantité qui prône. Ce serait un bon moyen de faire taire tes critiques, car ton but serait 'avancer' et non 'faire bien', puisque la correction vient ensuite, pendant 11 mois.
Après moi, c'que j'en dis... (note : il est toujours temps de se lancer dans le NaNo, c'est possible ^^)
Sinon, pour faire 'taire' ces voix intérieures, c'est une question de maîtrise de soi. Tu SAIS pertinemmenent que, oui, il faut corriger/relire/retravailler un minimum tes phrases et ton premier jet, mais tu SAIS aussi que cette manie de vouloir tout parfait du premier coup t'empêche d'avancer et de terminer.
Donne-toi le but de 'finir' et non de 'faire bien' et travaille en ce sens pour ton premier jet.
Sans être aussi extrême en ce sens que dans ton perfectionnisme bien sûr.
J'espère avoir pu t'aider un peu. ^^
En effet, pendant un mois, plus que la qualité, c'est la quantité qui prône. Ce serait un bon moyen de faire taire tes critiques, car ton but serait 'avancer' et non 'faire bien', puisque la correction vient ensuite, pendant 11 mois.
Après moi, c'que j'en dis... (note : il est toujours temps de se lancer dans le NaNo, c'est possible ^^)
Sinon, pour faire 'taire' ces voix intérieures, c'est une question de maîtrise de soi. Tu SAIS pertinemmenent que, oui, il faut corriger/relire/retravailler un minimum tes phrases et ton premier jet, mais tu SAIS aussi que cette manie de vouloir tout parfait du premier coup t'empêche d'avancer et de terminer.
Donne-toi le but de 'finir' et non de 'faire bien' et travaille en ce sens pour ton premier jet.
Sans être aussi extrême en ce sens que dans ton perfectionnisme bien sûr.
J'espère avoir pu t'aider un peu. ^^
"Sous ce masque, c'est une idée."
Blog d'édition d'Entrechats
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Ba le nano c'est bien sympa, mais je n'ai ni le temps (études) ni les moyens (plus d'ordi perso). Et puis j'ai des doutes : je pourrais peut-être écrire un roman entier en un mois, mais quand je me remettrais à des projets sérieux, je risque d'avoir à nouveau ce problème.
Wendek : Ca dépend des retours. J'en ai de bons et de moins bons, et pas forcément de la part de ceux que je souhaite. La nouvelle que j'ai écrit pour l'Antre de la Louve, je l'aimais beaucoup, mes bêta lecteurs l'aimaient beaucoup, Sombreloup l'aime beaucoup, mais le comité n'a pas partagé cet avis. On ne peut pas satisfaire tout le monde...
Wendek : Ca dépend des retours. J'en ai de bons et de moins bons, et pas forcément de la part de ceux que je souhaite. La nouvelle que j'ai écrit pour l'Antre de la Louve, je l'aimais beaucoup, mes bêta lecteurs l'aimaient beaucoup, Sombreloup l'aime beaucoup, mais le comité n'a pas partagé cet avis. On ne peut pas satisfaire tout le monde...
- Sombreloup
- Lupus Grognus
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Wendek a écrit :je pense qu'il faut que quelqu'un (qui ait écrit quelque chose qu'on aime bien de préférence je dirais) d'extérieur nous dise quand on en fait trop...
Dans, mon cas il ne s'agit pas de quelqu'un qui écrit, mais elle me dit sans arrêt que j'en fais trop... et ça n'a pas beaucoup d'effet.
Etant une perfectionniste presque maladive dans mes études comme dans l'écriture, j'aurais du mal à te donner un conseil efficace. J'ai tout essayé : écrire à petit pas en corrigeant au fur et à mesure, mais cela ne me satisfaisait pas ; écrire d'un jet, puis se relire à la fin, mais ma dernière expérience m'a vallu trois mois de corrections (alors maintenant, la correction me sort vraiment par les yeux).
Bref, la seule chose à faire pour les cas désespérés que nous sommes, c'est se maîtriser, comme le dit Gaby. Ce n'est pas facile, mais il faut essayer de lutter contre cette tendance, contre ce perfectionnisme, il faut essayer de le réprimer. Se dire à un moment : stop, j'arrête, je ne recorrige plus, même si l'on n'est pas satisfait, et advienne que pourra.
C'est un combat contre soi-même en fait et c'est un combat difficile.
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Moi aussi je suis atteint de l'horrible syndrome du "tout doit être parfait au premier jet". Je crois que c'est surtout le meilleur moyen de ne pas écrire. Le premier jet, personne ne le voit à part soi, alors courage, forçons nous à l'écrire même si à nos yeux, il n'est pas parfait. De toute façon, comme déjà dit plus haut : même une fois révisé par soi, le texte le sera encore par les betas lecteurs puis, peut-être, par l'éditeur (la preuve que ce n'était vraiment pas si bien que ça au début). Et une fois publié, si on se relis quelques mois plus tard, on aura encore envie de changer l'une où l'autre chose. Bref, le texte ne sera jamais parfait... il faut juste savoir s'arrêter à temps...
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- Bloody Rose
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Désolé Bloody, mais personnellement je préfère être satisfait de mon premier jet, terminer mon projet avant d'avoir des cheveux blancs et pouvoir le retravailler ensuite quand j'aurai plus de recul sur mon style. Parce que travailler trente fois un chapitre, ça n'apporte à mon goût strictement rien si on ne le fait pas avec du recul.
C'est en buvant une goutte d'eau que l'on se rend compte de sa soif.
- Bloody Rose
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Ce que je voulais dire c'est que c'est bien de vouloir toujours aller plus loin, de vouloir toujours améliorer ce qu'on fait. Je dis que c'est une qualité chez un écrivain car beaucoup se contentent de trop peu en pensant que ça suffira et je suis bien placée pour le dire car j'ai souvent entre les mains des manuscrits qui, si l'auteur avait été plus perfectionniste, auraient pu être bons, mais qui ne le sont pas car il a préféré en rester là, pensant que ça suffirait.
Cela dit, c'est vrai que dans ton cas Anilori, ça m'a l'air d'être poussé à l'extrême, mais là j'ai plus l'impression que c'est un manque de confiance en soit plutôt qu'un réel désir de perfectionnement
Cela dit, c'est vrai que dans ton cas Anilori, ça m'a l'air d'être poussé à l'extrême, mais là j'ai plus l'impression que c'est un manque de confiance en soit plutôt qu'un réel désir de perfectionnement
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Je remonte ce topic car je me suis enfin rendu compte de mon défaut principal, qui s'accorde plutôt mal avec le perfectionnisme.
Je baisse trop les bras.
Non, ce n'est pas tout à fait ça...
Disons dans un souci de clarté, que je trouve toujours un moyen de me défiler pour ne pas avoir à regarder la vérité en face : je ne veux ou ne peux pas continuer ce texte. Soit parce que j'ai la flemme, soit parce que ce serait accomplir une sale besogne que de te transcrire mon idée avec une écriture trop approximative...
Misère de misère...
Je baisse trop les bras.
Non, ce n'est pas tout à fait ça...
Disons dans un souci de clarté, que je trouve toujours un moyen de me défiler pour ne pas avoir à regarder la vérité en face : je ne veux ou ne peux pas continuer ce texte. Soit parce que j'ai la flemme, soit parce que ce serait accomplir une sale besogne que de te transcrire mon idée avec une écriture trop approximative...
Misère de misère...
magnifiquement dit, Pépère, c'est comme un peintre qui bidouille son tableau, oublie de s'arrêter et le massacre à force de trop vouloir l'améliorer, et pleure, pour finir, parce que c'est trop tard.C'est bien de savoir s'arrêter aussi, parce qu'après y a la falaise et aaaaaaaaaaaaaaaa
Pour le "je veux que ce soit tellement bien que j'y arriverais jamais" : respire, Jerome, respire ! Et décontracte. Va faire une balade à vélo jusqu'à ne plus penser à rien, douche, thé parfumé, respirer, toujours, au boulot, tranquillement, sereinement, aussi naturellement que quand tu appuyais sur les pédales.
Quand je m'énerve sur un pas de claquettes (désolée du parallèle), je décontracte, respire et refais, sans me stresser. La plupart du temps c'est déjà beaucoup mieux - ou au moins c'est la bonne base pour travailler.
La littérature est un sport de combat !
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