Forum Mille Saisons

On parle souvent du titre des romans mais pour vos nouvelles, vous les choisissez comment en sachant qu'une nouvelle va plus vite à l'essentiel qu'un roman?

Vous prenez-vous la tête pendant des heures ou bien le titre s'impose-t-il de lui-même?

Parce que pour ma part, le titre s'impose tout seul, pas besoin de chercher, de décortiquer mon texte pour voir ce qui lui conviendrait le mieux

Louve, j'avoue qu'à une exception, pour les quelques nouvelles que j'ai écrites, j'avais toujours le titre en tête dès le départ.
Et l'exception m'a posé énormément de soucis, j'ai trouvé le titre au dernier moment et je ne le trouve pas extraordinaire (ce qui reflète malheureusement le texte...).

Il s'impose de lui-même.

Chwip a écrit :Il s'impose de lui-même.

Vous avez de la chance, ce n'est pas toujours le cas pour moi. Au contraire, je dois parfois attendre des mois pour trouver le bon titre...
Par contre, j'ai plein d'excellents titres de nouvelles a ma disposition... Il ne me reste plus qu'a ecrire la nouvelle qui va avec

Je vous poutoune, en direct du Canada avec un fichu clavier anglais.

- le poutou qui venait du froid
- j'ai les lèvres gercées et je poutoune
- le poutou ne s'accentue pas en qwerty
- le poutou canadien
- La convention c'est bien, le poutou c'est mieux...

Voilà en avant première 5 titres de nouvelles de JCD...

Autre question et la plus intéressante sur le titre en lui-même. Sa signification.
Pour un roman on va choisir un titre qui colle à l'histoire mais qui n'en dit pas trop. Pour les nouvelles vous faites pareil?

En général, le titre arrive tout seul. Même parfois, j'ai le titre avant d'avoir l'histoire complète en tête!:lol:
Pour répondre à la question qui vient d'être posée: les titres s'imposent tout seul, souvent je n'ai pas besoin de chercher donc ça peut refléter l'atmosphère, ou seulement un élément du texte. Difficile à dire... en fait, tout dépend des textes!

Je ne sais pas Louve... je me demande parfois si ce n'est pas le titre qui me fait écrire ma nouvelle.
Car je ne me suis jamais posé de question, par exemple "La femme Pie" s'est imposé dès le départ et c'est le titre qui a donné le ton...
Sauf pour "D'ambre et d'azur", qu'est-ce que j'en ai bavé pour trouver un titre à cette nouvelle ! Car il fallait une consonnance médiévale sans pour autant trahir le mythe revisité. Une vraie galère !

Généralement je trouve le titre très spontanément, comme si j'allais réaliser un vilain petit court métrage et que les mots s'imposaient automatiquement d'eux même, comme le programme de ce que je vais montrer au spectateur (le lecteur). Bien sûr, j'adore les titres qui intriguent ou contiennent une petite note d'ironie.
L'exception la plus notable c'est la dernière nouvelle (SF) que j'ai envoyée, j'avais parfaitement l'histoire en tête mais j'ai bien réfléchi pour le titre, encore ne me convient-il pas tout à fait.

Les titres me viennent aussi très spontanément, parfois en même temps que l'idée de la nouvelle, souvent en cours d'écriture.
Généralement ils sont en lien direct avec l'histoire mais j'aime bien quand il faut chercher la relation.

Soit, j'ai le titre avant d'écrire la nouvelle (j'en ai même quelques-une où en dessous du titre, il n'y a encore rien d'écrit) soit il s'impose de lui-même en cours de route ou à la fin. Mais il y a des exceptions... et là, c'est dur dur...

En général, j'ai une idée de titre avant de trouver un texte correspondant... Par exemple, une expression comme "les Invertis du Cosmos", qui m'a longtemps trotté dans la tête, a fini par déclencher l'écriture d'une ébauche de nouvelle sur une Alliance Rebelle d'homosexuels militants luttant contre l'Empire Galactique Amish. (L'intérêt d'une telle nouvelle étant une autre question, soit.)

Je galère toujours pas possible sur mes titres
J'aime pas les titres !
D'un autre côté, pour les nouvelles, comme je sais jamais trop ce qu'il y a dedans non plus, je suppose que c'est normal de pas trouver de titre.

J'étais en pleine plongée dans les profondeurs de la section, et en remontant, j'ai trouvé ce sujet. Qui peut être intéressant, à mon avis.
Pourquoi ?
Très égoïstement, parce que j'ai souvent du mal à trouver le titre qui va bien pour ce que j'écris (or j'écris principalement des nouvelles).

En général, je pars avec une intrigue de base et des personnages. Je planifie assez peu par écrit sur des nouvelles, préférant y penser un certain temps, et me lancer directement sur le fichier d'écriture. Et je ne sais pas si c'est un corollaire, mais les titres me viennent rarement tout de suite.
En fait, je ne pense pas : je pose plus de choses sur les romans et le titre du dernier a changé assez radicalement, de "Les idées noires" à "Les deux Reines", ce qui n'a vraiment rien à voir.

Bref.
Pour moi, le titre doit aller de soi, couler de lui-même, et bien entendu, ne pas spoiler le lecteur.
Autant le dire tout de suite, celui de la nouvelle que j'ai envoyée pour l'AT de 5S ne m'emballe pas plus que ça. J'ai juste été incapable de trouver mieux. Et ça m'ennuie d'autant plus qu'à ma connaissance, c'est la seule fois où je me suis trouvée en échec sur un choix de titre.

En général, c'est lors de ma première vague de correction, avant de soumettre le texte à son tout premier cobaye (ce que j'appelle l'alpha-lecture, avant la bêta, donc), que le titre s'impose à moi. Et il est souvent bien différent du titre de travail.
"Spoof the Dragon" est ainsi devenu "Pour une poignée de neurones".
Plus récemment, "Blasphème" a été renommé "Le pardon de Pella".

Les seules exceptions, c'est quand la Muse qui m'a inspiré la nouvelle m'a donné le titre du même coup. C'est à peu près le cas de toutes les nouvelles inspirées de rêves, titrées avec des mots que je me souviens d'avoir entendus ou pensés avant de me réveiller. Ça donne des trucs comme "Bulle" ou "Paix à ton âme".

Est-ce que quelqu'un d'autre s'est retrouvé incapable de trouver un titre satisfaisant à une de ses nouvelles ? Si oui, comment contourner le problème ?
C'est arrivé l'an dernier à un camarade, mais il a conservé le titre qu'il avait, faute de mieux, et au niveau des lectures, nombreux ont été ceux qui ont estimé que c'était dommage, sans pour autant être en mesure de lui proposer autre chose.
Corollaire : existe-t-il des nouvelles intitrables ?

Généralement j'ai le titre associé à mon idée et de ce fait, c'est impeccable surtout que je n'aime pas écrire quelque chose qui n'a pas de titre, ça m'énerve ^^
Mais quand je prends sur moi et que j'ai écrit un texte, c'est horrible de trouver un titre. Quelque chose de concit, interressant, qui ne dévoile pas tout et ne soit pas à côté de la plaque...

Généralement j'ai le titre avant d'écrire. D'ailleurs je pense que c'est le titre qui me pousse à écrire parfois. Si je l'ai pas dès le début, je galère pendant plusieurs jours (voir semaines) pour trouver un titre qui colle et généralement je le trouve sans intérêt.
Mon titre d'une nouvelle est le plus souvent un résumé succin de la nouvelle ou un détail sur une chose qui a son importance et qui est expliquée à un moment donné.

Je déteste trouver ces saletés de titres, d'ailleurs, puisque c'est comme ça, je n'écris plus de nouvelles, et toc.

Je suis incapable de trouver un titre correct. Aucun ne me plait.
Dans les 3 petits textes publiés par mon ancien atelier d'écriture pour fêter les 10 ans, il n'y en a qu'un qui est de moi.

Etant donné que je trouve plus vite des titres que des histoires (comme Lullaby), je ne galère pas du tout a en trouver. J'en ai même trop parfois. Après, l'histoire s'inspire du titre, souvent d'une manière détournée. Mes titres sont dans pas mal de cas des jeux de mots, tel "Vire et vol" qui attend son écriture.

Ah, les titres... chez moi, c'est typiquement le truc qui va être trouvé en catastrophe, après un remue-méninge angoissé et énervé, à trois minutes de la fin de l'AT. Si j'ai des qualités en écriture, elles ne sont certainement pas de ce côté-là.
(Une fois, j'ai trouvé LE titre parfait en commençant la nouvelle. Ladite nouvelle a capoté après deux pages, et comme ses composants ont été recyclés dans un projet de roman, elle restera vraisemblabement dans cet état. Je lamente encore parfois le triste sort de ce titre à jamais gâché)