Interview de Marion Poinsot pour « La Mine d’Or d’Eduardo »

Agathe Plunian pour "La Mine d'or d'Edwardo

Marion Poinsot auteur

Marion-Poinsot

www.facebook.com/poinsot.marion

et Agathe Plunian illustratrice pour la nouvelle "La Mine d'Or d'Eduardo"


Interview de Marion Poinsot pour "La Mine d'Or d'Eduardo"

- Qu'est ce qui vous a décider à participer à l'appel à texte "La Cour des miracles" et le Prix littéraire Mille Saisons ?

Je souhaitais faire publier mon roman et j'avais contacté dans ce but les éditions du Grimoire. Ils m'ont parlé du prix Littéraire et m'ont proposé d'y participer. J'ai trouvé l'initiative et le thème intéressants, j'ai donc voulu m'y lancer.

- Est-ce votre première expérience d'écriture ? Si oui ou non, que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos "habitude" d'écriture ?

J'ai avant tout une expérience en tant que scénariste de bande dessinée. J'ai écrit (et parfois dessiné) plusieurs séries fantastiques, aux éditions Clair de Lune : « Dread Mac Farlane », « La Légende d'Eikos », « Tao », « Chaëlle »... La démarche est avant tout de raconter une belle histoire dans un univers dépaysant, susceptible d'apporter nombre de situations hors du commun, avec des personnages attachants auxquels je m'identifie beaucoup. Je visualise toutes mes scènes à l'avance un peu comme un film, je dessine mes personnages - en tant que dessinatrice, l'aspect visuel joue beaucoup pour moi - puis j'adapte en fonction du format (BD ou roman). J'avais déjà écrit plusieurs romans avant mais aucun dont j'étais vraiment satisfaite, il s'agissait plus d'entraînement à l'écriture avant que je ne souhaite vraiment proposer mes écrits pour une publication.

- Comment vous est venu l'idée de votre Cour des miracles ?

Je me suis documenté sur le sujet dans un premier temps, puis j'ai longuement réfléchi à la manière d'introduire cet élément dans l'univers de mon roman, qui était déjà bien établi. L'idée m'est venue assez facilement car la misère, la mendicité et les « miracles » font également partie de cet univers. J'ai développé le reste de l'histoire et de nouveaux personnages autour de cette situation, en reprenant autant que possible tous les éléments déjà posés dans le roman.

- Lecteur/Auteur ? Comment en êtes vous arriver à lire /écrire de la SF , Fantasy, etc?

J'ai toujours adoré les mondes fantastiques, différents du quotidien, depuis que je suis petite. La révélation m'est venue avec le film « Dark Crystal » et ne m'a jamais lâchée depuis. J'ai surtout lu beaucoup de BD fantastiques, pratiqué le jeu de rôles, et dans cette continuité j'en suis venue à découvrir et lire les romans fantastiques les plus connus : le Seigneur des Anneaux, Dune, etc... Je n'ai pas une expérience très forte en tant que lectrice mais j'ai toujours adoré écrire mes histoires avec mes personnages, dans mes propres univers. Ca a fini par aboutir en format BD grâce à ma passion du dessin. Mais au bout d'un moment je me suis sentie un peu trop restreinte par ce format, et j'ai souhaité écrire de vrais romans qui n'aient pas les mêmes contraintes que le format BD, que je pouvais davantage développer.

- Si vous les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d'écriture ?

Je proposerai mon roman issu de l'univers de ma nouvelle aux éditions du Grimoire, et naturellement je me plongerai dans la suite, qui a déjà commencé à germer un peu ! En espérant qu'ils apprécieront et continueront longtemps à suivre les aventures de mes personnages !


Agathe Plunian pour "La Mine d'or d'Edwardo
Agathe Plunian pour "La Mine d'or d'Edwardo

L'illustratrice Agathe Plunian

J’ai comme pour le texte précédant, lu le texte à deux reprises. J’ai fait plusieurs recherches mais j’ai eu plus de mal à trouver une illustration qui n’en dise pas trop, j’ai donc décidé de représenter les personnages principaux, Cain et la forgue, Kassarah, de dos avec un cadrage rappelant le western puisque le personnage principal est un cowboy.

J’ai choisi de simplement représenter sa botte, mais qui prend assez de place sur l’image pour que le lecteur comprenne qu’il s’agit d’un personnage important. Kassarah se trouve devant lui, de dos également, un fusil à la main, les deux sont statiques, regardant vers la mine d’Eduardo dans un désert aride, prêts à rendre justice.

J’ai choisi de travailler en encrage et aplats de noir à l’encre pour que le contraste entre l’ombre et la lumière soit plus fort et plus impactant.

Je me suis inspirée de cadrages de bd tels que dans Blueberry mais j’ai beaucoup aimé le style cartoon mélangé avec le western dans la BD Lincoln de Jerome et Olivier Jouvray, qui m’a décidée à adopter un style moins réaliste pour mon illustration.

Agathe Plunian

Interview de Marine Auriol pour la nouvelle « la nuit d’Angus »

Marine Auriol Auteur
et
Amélie Grossman illustrateur
pour la nouvelle "La nuit d'Angus"

Marine Auriol nous offre dans sa Cour des miracles, au travers de quatre clans qui se partagent la ville, le personnage est en quête de la distinction ultime des clans en place. Sera t-il prêt à en payer le prix.

Votre exemplaire est disponible sur la boutique du Grimoire

Interview de Lydie Blaizot pour la nouvelle « Le S.I.R. »

Agathe  Plunian pour "S.I.R."

 

Lydie Blaizot Auteur

lydie-Blaizot 

www.lydie-blaizot.fr

et Agathe Plunian Illustratrice


 

Interview de Lydie Blaizot pour la nouvelle "Le S.I.R."

- Qu'est ce qui vous a décidé à participer à l'appel à texte "La Cour des miracles" et le Prix littéraire Mille Saisons ?

Le thème m’a interpellé et j’ai eu aussitôt plusieurs idées. J’ai donc écrit deux textes puis, au final, j’en ai sélectionné un qui me semblait le mieux adapté (et qui, lui, rentrait dans la limite de taille imposée).

- Est-ce votre première expérience d'écriture ? Si oui ou non, que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos "habitudes" d'écriture ?

Non, j’ai déjà écrit plusieurs nouvelles, ainsi que des romans et recueils.
La plupart du temps, je pars d’une idée de personnages auxquels j’ajoute un univers, d’abord peu élaboré. Je réfléchis ensuite à une trame d’histoire qui me semble leur correspondre et j’entame aussitôt l’écriture. Au fur et à mesure de ma progression, les idées pour étoffer l’univers et les personnages me viennent en même temps que la construction de l’histoire. Je n’aime pas concevoir un plan complet à l’avance (d’ailleurs, si j’y arrivais, je sais que je ne m’y tiendrais pas, raison pour laquelle je n’essaie même pas). Je prends des notes tout au long du processus pour éviter d’oublier quelque chose ou de me retrouver avec des incohérences. La première relecture globale me sert à vérifier que l’ensemble se tient, puis viennent les étapes de correction.

- Comment vous est venue l'idée de votre Cour des miracles ?

Bonne question ! Les idées me viennent souvent comme ça, sans que j’ai besoin d’y réfléchir, surtout lorsque je fais quelque chose qui m’ennuie (comme la vaisselle, par exemple).

- Lecteur/Auteur ? Comment en êtes vous arriver à lire /écrire de la SF, Fantasy, etc?

Pour la lecture, j’ai découvert les littératures de l’imaginaire lorsque j’étais adolescente, à la bibliothèque municipale. J’ai eu envie d’essayer, lassée par les livres que l’on m’imposait de lire à l’école, et j’ai tout de suite accroché. Par la suite, j’y suis restée attachée, ainsi qu’aux romans policiers, abandonnant du même coup la littérature dite classique.

Pour l’écriture, c’est venu bien plus tard. Je maîtrisais beaucoup de partie de jeux de rôles, souvent avec des scénarios totalement improvisés, et mon mari m’a convaincue de me lancer dans l’écriture. Pour moi, cela paraissait très compliqué étant donné que j’avais déjà du mal à mettre sur papier mes scénarios. À ma grande surprise, l’exercice s’est avéré beaucoup moins complexe que je ne le craignais et j’apprécie tout autant le format des nouvelles que du roman.

- Si les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d'écriture ?

Je compte écrire un roman de Space Opera avec les mêmes personnages, puisqu’il ferait suite à ma nouvelle. Il impliquerait donc les membres du S.I.R., toujours à bord du détrousseur Valorien, qui se heurteraient à un vaste plan – teinté d’une bonne dose de folie – de cette race en voie d’extinction.


 

Agathe  Plunian pour "S.I.R."
Agathe Plunian pour "S.I.R."

L'illustratrice Agathe Plunian

On m’a confié la nouvelle « S.I.R » dans le but de l’illustrer, j’ai donc commencé par lire la nouvelle deux fois pour bien saisir l’ambiance. J’ai ensuite réfléchi au moment que je pensais important d’illustrer pour finalement choisir l’instant où ils découvrent le vaisseau qui s’est écrasé, là où le suspens est le plus fort selon moi. Juste avant que l’action commence.
J’ai ensuite fait plusieurs croquis de ce moment là en variant les compositions, les angles de vues.
J’ai choisi de représenter les personnages en premier plan de dos derrière un rocher pour que le lecteur se sente proche de ces personnes cachées derrière un rocher, observant le vaisseau et ne sachant pas à quoi s’attendre. Pour le décor, j’ai voulu que l’on ressente un climat aride, sec et rocheux et qu’on réalise l’ampleur du vaisseau. J’ai voulu rester le plus proche possible de la vision de l’auteur de ce texte en adoptant un style réaliste.

J’ai choisi d’utiliser la technique du lavis à l’encre de chine pour cette illustration pour donner aisément de la profondeur et pouvoir faire de grands aplats de noir.

Je n’ai pas l’habitude de dessiner ou de lire du space opéra mais pour cette illustration je me suis inspirée des décors désertiques de Star Wars. J’ai également pu me documenter dans la bd Khaal de Valentin Sécher et Stephane Louis.

Agathe Plunian

Interview de Kéti Touche Auteur et Morgane Lemaire Illustrateur pour la nouvelle « Chini Ya »

Kéti Touche Auteur
et
Morgane Lemaire Illustrateur
pour la nouvelle « Chini Ya » 

Kéti Touche nous offre dans sa Cour des miracles, les problématiques des légendes, des prophéties, de la destinée et du libre arbitre.

Votre exemplaire est disponible


Interview de Kéti Touche Auteur pour la nouvelle "Chini Ya"

–    Qu'est ce qui vous a décidé à participer à l'appel à textes "La Cour des miracles" et le Prix littéraire Mille Saisons ?

J'avais envoyé un manuscrit à la collection Mille Saisons, et Olivier Portejoie m'a appelée. Il m'a vivement encouragée à participer à l'appel à textes : si je me retrouvais dans l'anthologie, ce serait un moyen de voir les premières réactions des lecteurs. J'ai trouvé la thématique inspirante et je me suis donc lancée.

–    Est-ce votre première expérience d'écriture ? Que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos "habitudes" d'écriture ?

Ma première expérience d'écriture ? Loin de là ! Je griffonne au quotidien depuis quelques années.  J'ai écrit cette nouvelle par une nuit d'août, dans un cahier. Le stylo a pallié l'absence d'ordinateur sur mon lieu de vacances.

J'écris la nuit en général, dans mon lit. J'aime beaucoup être entourée de lumières, colorées et nombreuses. Les guirlandes décorent ma chambre toute l'année. Elles servent de phares pour les personnages et les idées que se sont perdus … ensuite, il n'y a plus qu'à copier ce qu'ils dictent. Je considère que je n'invente rien : je ne fais que retransmettre. Avec de quoi grignoter à côté du clavier – pour le carburant.
 
–    Comment vous est venue l'idée de votre Cour des miracles ?

Je l'ai vue en rêve.

–    Lecteur/Auteur ? Comment en êtes-vous arrivé à lire /écrire de la SF , Fantasy, etc. ?

La littérature générale m'a toujours paru saturée. Il me semblait qu'on avait tout fait, et que le meilleur était passé. En tout cas, je ne voyais pas de moyen d'innover dans ce domaine-là. À côté, les textes fondateurs – l'Iliade, l'Odyssée – me fascinaient. Alors j'ai dérivé vers le fantastique. J'ai bu à de nombreuses sources. Et le besoin de m'y mettre est venu tout seul.

–    Si les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d'écriture ?

J'écris une histoire depuis plus de deux ans. Je viens d'en finir le deuxième tome. La Lande est une trilogie de fantasy syncrétique, dont j'ai voulu donner un aperçu dans cette anthologie. Si les lecteurs me donnent une chance, j'essaierai de les emmener pour ce long voyage.


 

L'illustratrice Morgane Lemaire 

Processus créatif
    Dans cette nouvelle, la Lande devient presque un personnage à part entière qui donnerait donc naissance à un Prince. Pour illustrer la Lande, je suis donc partie sur de la brume sinueuse. La ville qui espère ce Prince serait en arrière plan, pour être présente mais pas dominante. Enfin au premier plan, une couronne fondue dans la brume serait comme abandonnée à la Lande. Les différents éléments de composition aident à choisir la technique qui sera utilisée. Avant de passer au final, plusieurs croquis sont faits pour déterminer la proportion et la disposition exacte de chaque élément.

Technique
    La technique est mixte : encre de chine pour des tâches mais aussi du dessin, avec de l’acrylique blanche…

Inspiration
    Mes sources d’inspiration sont Josepe (DU, éd. Belloloco) et Mathieu Lauffray.
Morgane Lemaire

Interview de Kéti Touche

–    Qu’est ce qui vous a décidé à participer à l’appel à textes « La Cour des miracles » et le Prix littéraire Mille Saisons ?

J’avais envoyé un manuscrit à la collection Mille Saisons, et Olivier Portejoie m’a appelée. Il m’a vivement encouragée à participer à l’appel à textes : si je me retrouvais dans l’anthologie, ce serait un moyen de voir les premières réactions des lecteurs. J’ai trouvé la thématique inspirante et je me suis donc lancée.

–    Est-ce votre première expérience d’écriture ? Que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos « habitudes » d’écriture ?

Ma première expérience d’écriture ? Loin de là ! Je griffonne au quotidien depuis quelques années.  J’ai écrit cette nouvelle par une nuit d’août, dans un cahier. Le stylo a pallié l’absence d’ordinateur sur mon lieu de vacances.

J’écris la nuit en général, dans mon lit. J’aime beaucoup être entourée de lumières, colorées et nombreuses. Les guirlandes décorent ma chambre toute l’année. Elles servent de phares pour les personnages et les idées que se sont perdus … ensuite, il n’y a plus qu’à copier ce qu’ils dictent. Je considère que je n’invente rien : je ne fais que retransmettre. Avec de quoi grignoter à côté du clavier – pour le carburant.

–    Comment vous est venue l’idée de votre Cour des miracles ?

Je l’ai vue en rêve.

–    Lecteur/Auteur ? Comment en êtes-vous arrivé à lire /écrire de la SF , Fantasy, etc. ?

La littérature générale m’a toujours paru saturée. Il me semblait qu’on avait tout fait, et que le meilleur était passé. En tout cas, je ne voyais pas de moyen d’innover dans ce domaine-là. À côté, les textes fondateurs – l’Iliade, l’Odyssée – me fascinaient. Alors j’ai dérivé vers le fantastique. J’ai bu à de nombreuses sources. Et le besoin de m’y mettre est venu tout seul.

–    Si les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d’écriture ?

J’écris une histoire depuis plus de deux ans. Je viens d’en finir le deuxième tome. La Lande est une trilogie de fantasy syncrétique, dont j’ai voulu donner un aperçu dans cette anthologie. Si les lecteurs me donnent une chance, j’essaierai de les emmener pour ce long voyage.

Interview de Jean-Pierre Favard

Réponses Jean-Pierre Favard, texte « L’appât »:

–    Qu’est ce qui vous a décidé à participer à l’appel à texte « La Cour des miracles » et au Prix littéraire Mille Saisons ?

Je participe régulièrement à des appels à texte, dans le domaine des littératures dites « de l’imaginaire ». Pour moi, ce sont d’excellents exercices de style. Toutefois, je ne propose des textes que dans le cadre de ceux dont les sujets « me parlent », excitent mon imagination. L’écriture doit rester un plaisir. Je ne fais pas partie de ces auteurs torturés qui couchent leurs tourments sur le papier. Je préfère m’amuser à imaginer des situations, des personnages. Des univers. Et si les lecteurs y trouvent leur compte alors tant mieux ! Je n’en suis que plus heureux.

Pour en revenir à l’appel à texte « La cour des miracles », je dois dire que ce sujet me poursuit depuis quelque temps déjà et de pouvoir m’y confronter m’a particulièrement intéressé. J’ai actuellement en chantier un roman où j’explore ce sujet même si la description qu’en a fait Victor Hugo dans son « Notre-Dame de Paris » reste, à mon avis, indépassable. Je me suis également beaucoup intéressé au sujet des utopies pirates que je ne désespère pas de pouvoir explorer plus en détail un jour, dans le cadre d’une autre aventure de Joshua et du Korrigan pourquoi pas ?
Quant au fait que cet appel à texte ait également été conçu sous la forme d’un prix littéraire, j’ai trouvé l’idée non seulement excellente mais surtout originale. Et il convient toujours de saluer l’originalité. D’autant plus si l’on a la chance de pouvoir faire partie de l’aventure !

–    Est-ce votre première expérience d’écriture ? Si oui ou non, que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos « habitude » d’écriture ?

Non, vous l’aurez compris, il ne s’agit pas là de ma première expérience d’écriture. J’ai la chance (et j’en suis conscient) d’avoir été publié à plusieurs reprises et ce, par plusieurs éditeurs. La Clef d’Argent chez qui j’ai publié un roman, « Sex, drugs & Rock’n’Dole » (prix coup de cœur de l’amicale de la presse Jurassienne 2011) ainsi que deux recueils de nouvelles, « Belle est la bête » et « Pandemonium Follies ». J’ai également publié un roman chez les défuntes éditions Lokomodo, « L’asch Mezareph » et un recueil de textes de différents formats allant de la micro-nouvelle au roman et intitulé « Le destin des morts ». Une quinzaine de mes nouvelles ont également été publiées dans différentes anthologies, revues et magazines.

Mes « habitudes » d’écriture quant à elles sont assez simples puisqu’en fait et à la réflexion je n’en ai que deux : à l’ordinateur et en partant de la première phrase. Certains auteurs doivent bâtir un plan, créer leurs personnages, en faire des fiches, s’astreindre à toute une logistique complexe et structurée… rien de tout cela en ce qui me concerne. Une première phrase, qui me trotte dans la tête, qui en entraîne une seconde puis une troisième. Des personnages qui apparaissent. Traversent des événements. Doivent y faire face. Les idées s’enchaînent, le texte nait et j’en suis le premier lecteur.

–    Comment vous est venu l’idée de votre Cour des miracles ?

Comme je viens de le dire, de la première phrase (enfin, des deux premières phrases serait plus exact): « Joshua fixa l’homme. Assis à même la chaussée, son moignon de jambe exposé aux regards des passants, celui-ci feignait de ne pas l’avoir remarqué. »

La seule chose que je savais en commençant, c’était que cette histoire allait mettre en scène deux personnages avec lesquels je m’étais déjà amusé, Joshua et le Korrigan. Ainsi que l’univers dans lequel ils évoluent (puisque quatre textes les mettent déjà en scène) : une sorte de Fantasy mais à ma sauce (n’étant pas un grand lecteur de Fantasy moi-même… oui, je sais, j’ai des contradictions mais c’est ainsi).
Bref, j’avais envie de les confronter à la cour des miracles (cela me semblait même tellement évident qu’aucune autre idée ne m’a traversé l’esprit). J’avais le fond, j’avais les personnages, il ne me restait donc plus qu’à me laisser porter par les mots. Et c’est ce que j’ai fait.

Ah si, une autre chose : il fallait que tout cela tienne entre 20 000 et 40 000 signes, espaces compris. Cette fois, je dirais que c’est l’habitude qui m’a aidé à y parvenir.

–    Lecteur/Auteur ? Comment en êtes vous arrivé à lire /écrire de la SF, Fantasy, etc ?

Mon genre de prédilection reste le fantastique. La Fantasy, je ne m’y frotte qu’avec mes deux personnages de Joshua et du Korrigan. La SF ne m’attire pas vraiment. Il faut dire que je n’en lis que très peu (même si j’apprécie ce genre au cinéma) et que j’en écris moins encore (deux ou trois nouvelles peut-être, là encore comme des exercices de style). Le fantastique, « old school », en revanche… l’intrusion du bizarre dans un monde ordinaire. La petite anomalie qui va bouleverser le quotidien. Voilà ce qui m’intéresse. Mêler le véridique, le vraisemblable et l’imaginaire. Et surtout, surtout, ne rien m’interdire. Si, pour le bon déroulement d’une histoire, un personnage doit se mettre à voler et bien il se mettra à voler. En tant que lecteur (je ne peux pas imaginer qu’un auteur ne soit pas un lecteur avant tout), j’apprécie tout autant le fantastique, le roman noir que la littérature dite « blanche », plus classique. Je me régale (et le mot est faible) d’un Stephen King tout autant que d’un Paul Auster. Chuck Palahniuk fait partie de mes auteurs cultes au même titre qu’Umberto Eco ou Salman Rushdie. Le style est capital à mes yeux. Et plus que tout, j’aime les mélanges de genres, les choses qui ne sont pas figées et encore moins cloisonnées. Et si en plus il y a un brin d’humour pour nimber le tout…

–    Si les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d’écriture ?

Si les lecteurs me donnent le prix Mille Saisons, j’en serai tout d’abord ravi. Flatté. Honoré. Et fier. Parce que cela voudra dire qu’ils ont aimé mon texte. Et quand on écrit, à un moment ou à un autre, c’est pour être lu. Et apprécié. J’en serai d’autant plus heureux que j’aime ces deux personnages. Comme je vous le disais précédemment, ce texte n’est pas leur première apparition (la quatrième en fait). Et je compte bien continuer. Pour l’heure, la forme est celle de la nouvelle. Chaque texte les mettant en scène me permet de creuser davantage leurs caractères. Aller, à chaque fois, un peu plus loin, dans la description du monde dans lequel ils évoluent. Le premier texte, « Monseigneur », a été publié dans le recueil « Belle est la bête ». Il ne faisait que quelques pages mais posait déjà quelques jalons. Puis vint « Désolation » dans le recueil « Pandemonium Follies ». Là, le texte était plus long et l’on en découvrait un peu plus. Le troisième, pour l’heure inédit mais retenu pour publication par le magazine de BD « Lanfeust », s’intitule « Libération anticipée » et introduit, pour la première fois, la magie dans leur univers (Fantasy oblige). Un cinquième est d’ores et déjà écrit et va encore plus loin dans la présentation des personnages puisqu’on en apprend davantage sur les parents de Joshua. Mon projet d’écriture coule donc de source. Il se constituera d’un recueil reprenant cinq textes (les quatre premiers dont « L’appât » constitue le dernier en date et un cinquième restant encore à écrire mais dont vous comprendrez, à la lecture de « l’appât », qu’il en constituera la suite et fin (?). Le cinquième texte précédemment évoqué constituant, dans mon esprit, le premier texte d’un éventuel futur second recueil (si le premier plait et que la demande se fait entendre bien entendu).
Et qui sait, si tout se passe comme je l’imagine (l’envisage, l’espère, le rêve) un roman pourrait même suivre (et je crois en avoir déjà dit quelques mots dans une de mes précédentes réponses…).

Mais il est encore trop tôt et je laisse aux lecteurs le soin de découvrir Joshua et son fidèle Korrigan. En espérant qu’ils sauront les séduire.

Interview de Jonathan Millet

–    Qu’est ce qui vous a décider à participer à l’appel à texte « La Cour des miracles » et le Prix littéraire Mille Saisons ?

Il y a quelques mois, je me suis mis à écrire d’une manière plus régulière qu’auparavant. Pour me forcer à finir un projet dans les temps et pour avoir un retour sur ce que j’écris, la case concours était la seule solution. En cherchant sur internet j’ai pu trouver quelques appels de texte dans les genres qui m’intéressaient mais c’est le Prix Mille Saisons qui a attirait le plus mon attention en raison de son thème et de son prix.

–    Est-ce votre première expérience d’écriture ? Si oui ou non, que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos « habitude » d’écriture ?

Le prix Mille Saison est le premier concours auquel je participe mais cela fait plusieurs années que j’écris de manière très irrégulière. Depuis plusieurs mois, je me suis forcé à écrire chaque semaine afin de progresser. Des idées d’histoire me viennent très souvent – à tel point que j’ai un stock pour plusieurs années je pense – mais je préfère garder une idée en tête plusieurs mois avant de commencer à l’écrire, afin de vérifier si elle me plaît toujours. Par la suite, je construis un plan – le plus détaillé possible – avant de me lancer dans l’écriture. Au fur et à mesure de l’écriture, plein de nouvelles idées me viennent, raison pour laquelle j’aime partir avec une structure claire afin d’éviter de me perdre en cours. Je laisse tout ce j’ai écrit dans un coin sombre jusqu’à ce que je l’oubli, avant de le relire. A ce stade, je réécris généralement la plus grande partie. Et je réitère jusqu’à ce que j’en sois satisfait (ou jusqu’à la dernière minute dans le cadre du concours).

–    Comment vous est venu l’idée de votre Cour des miracles ?

Le thème du concours m’a donné l’idée du procès et après avoir ressassez l’idée assez longtemps, je me suis dit que l’histoire pouvait s’inscrire dans un univers que j’avais déjà en tête. Je n’avais jamais écrit dans cette univers puisque l’idée première que j’avais eu été très classique, raison pour laquelle je l’avais mise de côté. Cette histoire fait office de décor historique à la nouvelle et est référencé sous le nom d’Ascension.

–    Lecteur/Auteur ? Comment en êtes vous arriver à lire /écrire de la SF , Fantasy, etc?

J’ai découvert les genres de l’imaginaire à travers les films (Star Wars, Retour vers le Futur, Willow) et par le biais de jeux vidéos (Final Fantasy, Star Ocean). Je me suis plongé dans la littérature très jeune grâce à Jules Verne, mais ce n’est pas avant l’adolescence que j’ai découvert l’univers de JRR Tolkien. Par la suite j’ai été aiguillé par mon père – grand amateur de Science-fiction -, des amis et plus récemment par mon directeur de thèse qui m’a fait découvrir des auteurs de Fantasy plus récents comme Brandon Sanderson et Patrick Rothfuss. Découvrir tout ces auteurs et leurs univers à beaucoup fait travailler mon imagination, donnant lieu à de nombreuses histoires qui sont restées coincé dans un coin de ma tête. Alors pour évitez qu’elle ne s’empilent, je me suis mis à les écrire.

–    Si vous les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d’écriture ?

Lorsque j’ai commencé la nouvelle, je pensais que dans l’éventualité très improbable où je gagnerais le concours, j’écrirais l’histoire pour laquelle j’avais imaginé l’univers. Mais en cours d’écriture, le personnage principal de la nouvelle à changer, passant de l’accusée à un capitaine de la garde qui ne servait à l’origine que d’introduction à l’histoire. Le personnage de Arzh à pris une tournure inattendue, modifiant substantiellement la fin de l’histoire. Il est donc plus probable que je continue sur lui dans un éventuelle roman. L’histoire se centrerait sur trois personnages très différents, amenés se réunir au cours de l’histoire : un savant étudiant les rêves et leurs significations ; une journaliste, proche des révolutionnaires, enquêtant sur une série de disparitions ; et enfin Arzh, un ancien soldat devenu peintre, vivant dans les quartiers pauvres.

Interview de Jean-Michel Mengoli

Le tyran malgré lui / Jean-Michel Mengoli

– Qu’est ce qui vous a décidé à participer à l’appel à texte « La Cour des miracles » et le Prix littéraire Mille Saisons ?

-Le site « Bonnes nouvelles » m’a fait connaître ce concours. J’ai regardé le thème et le genre demandé. J’ai trouvé très intéressant la possibilité d’écrire une nouvelle tant dans le genre fantastique, que la S-F ou la fantasy. Cela correspondait complètement avec mon genre de prédilection. Le fait que cela soit organisé par une maison d’édition est un atout majeur qui m’a d’autant plus motivé. Les Éditions le Grimoire permettent ainsi à des auteurs amateurs de présenter leur texte et de tenter leur chance.  C’est cela, surtout, qui m’a décidé à participer à cet appel à texte.

– Est-ce votre première expérience d’écriture ? Si oui ou non, que pouvez-vous nous dire sur son déroulement créatif et/ou de vos « habitudes » d’écriture ?

-Ce qui est génial, c’est que la nouvelle qui a été sélectionnée est littéralement ma première nouvelle ! Je l’ai écrite en trois jours alors que j’étais perdu au fin fond de la Lombardie en Italie, chez ma grand-mère, loin d’internet et du monde contemporain. A l’origine, cette nouvelle n’était pas destinée à un concours mais simplement à être lue par deux amis avec lesquels je me suis mis à écrire, l’objectif étant de nous faire lire nos nouvelles, de nous faire des critiques et d’améliorer notre style pour, un jour, écrire un roman. Depuis, j’écris une nouvelle tous les deux mois en cherchant toujours des thèmes et des enjeux différents pour créer de petits univers en une dizaine de pages maximum.

– Comment vous est venue l’idée de votre Cour des miracles ?

-Ma nouvelle intitulée « Le tyran malgré lui » pouvait correspondre à ce thème dans le sens où je nommais une cour du Vatican « la cour des miracles ». Ce menu changement permettait de faire correspondre l’histoire d’origine avec le thème demandé. Cela m’a permis de nommer le cube « La Mire » et de surnommer le héros le « Mire-acculé ». Le thème de la Cour des Miracles m’a ainsi permis d’améliorer et de densifier ma nouvelle.

– Lecteur/Auteur ? Comment en êtes vous arrivé à lire /écrire de la SF , Fantasy, etc?

-J’ai découvert la SF à l’école avec le livre Oms en série de Stephan Wul. J’ai été particulièrement marqué par la Stratégie Ender et sa suite le Livre des morts d’Orson Scott Card. Il s’en dégage une véritable poésie doublée d’une réelle histoire. Autre influence, la BD Orbital qui place la barre très haute dans ses deux premiers volets avec une histoire qui mêle intrigue politique et destins personnels autour d’un conflit interstellaire.
-Plus généralement, j’ai toujours eu envie d’écrire des épisodes pour mes séries préférées dont j’imaginais des scénarios. J’ai par la suite décidé de construire des histoires pour un jeu de rôle. J’ai pas mal joué aux Royaumes oubliés de Donjons et Dragons et à Mage l’Ascension. Lorsque l’on m’a proposé de créer une histoire, j’ai décidé d’imaginer mon propre monde et, finalement, de créer mes propres règles. J’ai ainsi créé un univers original et fait jouer mes joueurs dedans. Ceci m’a permis de faire découvrir ma créativité et mes histoires à d’autres personnes. C’est pourquoi le JDR a toujours été pour moi une marche vers l’écriture et la présentation de ses histoires à un public. La réception de celui-ci permettant d’affiner son style.

– Si les lecteurs vous donnent Le Prix Mille Saisons, quel sera votre projet d’écriture ?

-Le fait d’être publié est en soi, déjà, une grande victoire. Les Éditions le Grimoire me permettent de réaliser un rêve personnel. Maintenant, il est vrai que le Prix Mille Saisons offre une opportunité assez unique d’être publié directement. Si je devais avoir la chance de gagner le prix, je souhaiterais écrire un roman à partir de ma nouvelle. Ainsi, il y a des idées que je n’ai pas pu mettre dans le court récit que j’ai écrit. Parmi ces ajouts, il y aurait le procès de Lysandre encore enfant. Cela permettrait de mettre en opposition le coupable (le futur tyran encore innocent) et sa victime (le monde représenté par un avocat). Il y aurait aussi un fanatique qui poursuivrait le héros. Cet homme serait convaincu qu’il est Lysandre Augustin et jouerait le rôle du tyran idéal. Il servirait à détourner l’attention du lecteur jusqu’à ce que l’on comprenne que le vrai Lysandre s’est servi de sa folie pour se faire passer pour une victime. Enfin, j’ajouterais plus d’éléments périphériques donnant de la profondeur à un monde qui n’a plus de doute sur sa destinée.

Interview de Jean pierre Misset pour la nouvelle « La Vie des gueux amadouée en proverbe »

Jean-Pierre Misset Auteur
et
Agnès Pelletier Illustrateur
pour la nouvelle "La Vie des gueux amadouée en proverbe"

Jean-Pierre Misset nous offre dans sa Cour des miracles, l'histoire d'un jeune gars dans la mouise. Il ne sait pas comment s'en sortir, il essaie de se raccrocher aux branches et trouve un endroit où on peut le faire. Dans l'instant où il traverse la Cour des miracles, les difficultés s'estompent ou disparaissent. Le thème c'est la rédemption.

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Interview de Jean pierre Misset pour la nouvelle "La Vie des gueux amadouée en proverbe"

Bonjour,

Je suis venu à l'écriture un peu par hasard : du temps pour occuper ma retraite, jardinage et autres loisirs ne m'occupant pas à temps plein. Je me suis inscrit à un atelier d'écriture par curiosité, l'addiction est rapidement venue. J'ai tout simplement découvert que j'étais capable d'écrire autre chose que des dossiers techniques...

J'ai ensuite participé à un stage en immersion totale, avec rencontre d'autres auteurs en herbe ou professionnels confirmés.
En parallèle, j'ai cherché à mieux connaître ce nouveau monde, en utilisant internet, au départ. Là, j'ai été séduit par les concours de nouvelles, j'ai fait trois envois, dont celui des Mille Saisons. Le premier n'a pas été couronné de succès, mais accepté tout de même, j'attends les résultats des autres.
Je suis désireux de continuer l'expérience, et me suis d'ores et déjà inscrit à un autre stage, et je prépare un autre concours, toujours sur la nouvelle à thème.

La Cour des Miracles m'a inspiré tout de suite, je ne suis pas vraiment capable de dire pourquoi, parmi une dizaine d'autres offres. Un nouveau détour par internet pour me remettre en tête la logique de la chose, le reste est venu assez facilement.

Je suis d'origine scientifique (Doctorat de Physique) mais j'ai toujours aimé lire : Giono, Steinbeck, et une belle sœur auteure de nombreux livres et nouvelles, Elizabeth Vonarbourg, maintenant québecqoise. Elle m'a plongé dans l'univers de la science fiction (Asimov, Van Vogt, Brown...), qui ont complété ma bibliothèque.

Mon projet d'écriture tient en peu de mots : éditer un recueil de nouvelles, j'ai cinq ou six textes en tête...

Cordialement,
Jean Pierre Misset


L'illustratrice Agnès Pelletier

Mon processus de création :
Je lis d’abord la nouvelle avec une musique d’ambiance, souvent tirée d’une bande originale de films ou de jeux vidéos. Je la lis d’abord deux fois d’affilée, puis une troisième en relevant les passages qui m’intéressent ; qui sont représentatifs de l’histoire, ou alors dont l’image me paraît claire et facile à dessiner.
J’élabore ensuite plusieurs croquis sur tout petit format pour avoir les mouvements principaux. Une fois cela fait, je choisis, avec l’aide d’autres personnes qui me conseillent, lesquels sont les plus accrocheurs et comment les améliorer pour les rendre plus dynamiques, plus attractifs.
Enfin, je les redessine au format final pour ensuite les encrer/passer à la couleur.
La technique utilisée ici :
J’ai choisi de travailler sur un papier coloré. Le « mi-teinte » est génial pour bosser directement avec les ombres et lumières ! Pour les ajouts de noirs et de blancs, j’utilise simplement deux crayons de couleurs : l’un noir et l’autre blancs. Pour les éclats de blancs intenses, j’ajoute quelques touches de gouache blanche, que je dégrade quelque peu sur le crayon de la même valeur.
Références et inspirations :
Je n’ai pas de références en particulier, j’utilise tout ce qui m’a passé sous la main.
En l’occurence, je me suis inspirée de la musique écoutée (Assassin’s Creed III pour « Les Nouveaux Alliés », et Wall-E pour « La vie des Gueux amadoués en Proverbe ».)
Je lis également énormément de livres fantastique/héroïc fantasy, tous genres confondus, que ce soit de la BD française, du manga, du roman, tout y passe ; j’aime également regarder des films et des films d’animations, toujours très instructifs au niveau des cadrages.
Agnès Pelletier

Interview de Jean pierre Misset

Bonjour,

Je suis venu à l’écriture un peu par hasard : du temps pour occuper ma retraite, jardinage et autres loisirs ne m’occupant pas à temps plein. Je me suis inscrit à un atelier d’écriture par curiosité, l’addiction est rapidement venue. J’ai tout simplement découvert que j’étais capable d’écrire autre chose que des dossiers techniques…

J’ai ensuite participé à un stage en immersion totale, avec rencontre d’autres auteurs en herbe ou professionnels confirmés.
En parallèle, j’ai cherché à mieux connaître ce nouveau monde, en utilisant internet, au départ. Là, j’ai été séduit par les concours de nouvelles, j’ai fait trois envois, dont celui des Mille Saisons. Le premier n’a pas été couronné de succès, mais accepté tout de même, j’attends les résultats des autres.
Je suis désireux de continuer l’expérience, et me suis d’ores et déjà inscrit à un autre stage, et je prépare un autre concours, toujours sur la nouvelle à thème.

La Cour des Miracles m’a inspiré tout de suite, je ne suis pas vraiment capable de dire pourquoi, parmi une dizaine d’autres offres. Un nouveau détour par internet pour me remettre en tête la logique de la chose, le reste est venu assez facilement.

Je suis d’origine scientifique (Doctorat de Physique) mais j’ai toujours aimé lire : Giono, Steinbeck, et une belle-sœur auteure de nombreux livres et nouvelles, Elizabeth Vonarbourg, maintenant québecqoise. Elle m’a plongé dans l’univers de la science-fiction (Asimov, Van Vogt, Brown…), qui ont complété ma bibliothèque.

Mon projet d’écriture tient en peu de mots : éditer un recueil de nouvelles, j’ai cinq ou six textes en tête…

Cordialement,
Jean Pierre Misset